PROMENADE « Sur les traces de la Révolution Française » du Palais Royal à la Place de la Concorde – Lundi 21 octobre 2019

Nous étions 12 personnes à parcourir le chemin de la Révolution française autour du Louvre et des Tuileries.

Après avoir jeté un coup d’œil sur les tableaux exposés par Emmaüs à l’occasion des 70 ans de l’association, place du Palais Royal, nous prenons la direction de la rue des Bons Enfants où se trouvait la maison de Paul de Barras, le « vicomte rouge », remplacée par un bâtiment d’architecture moderne : le ministère de la culture.

    

Ensuite retour rue Saint Honoré puis rue de Rivoli que nous traversons pour entrer place du Carrousel du Louvre où la guillotine fut installée pendant 9 mois à compter du 21 juillet 1792.

Au milieu des touristes étrangers et des vendeurs africains avec leurs bonnets d’hiver, nous filons vers l’avenue du général Lemonnier où se situait le Palais des Tuileries. Construit à partir de 1564, sous le règne de Catherine de Médicis, il servit de résidence à la famille royale en 1790 et 1791.

La Convention s’y installa le 10 mai1793 puis le Comité de Salut public. Mais, le Palais brûla en 1871 lors de la Commune de Paris.

Nous arrivons place de la Pyramide près du marché Saint Honoré de l’architecte Ricardo Bofill.

Au coin de la rue Saint Honoré et la rue des Pyramides au n° 270 habitait Olympe de Gouges, ardente militante des droits sociaux de l’homme. Elle publia, en septembre 1791, la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne et fut guillotinée le 3 novembre 1793.

Nous entrons ensuite dans l’église Saint Roch dont la façade garde des traces du mitraillage effectué par Napoléon Bonaparte, le 5 octobre 1795, lors de l’émeute royaliste menaçant la Convention.

Au n° 209, se trouvait le cabinet du docteur et homme politique Joseph Ignace Guillotin qui n’a pas inventé la guillotine mais l’a fait adopter comme unique mode d’exécution. Au 229, ancien emplacement du couvent des Feuillants : l’église fermée en 1790 accueillit le club des Feuillants fondé par des dissidents modérés des Jacobins. La famille royale y passa 3 nuits après la prise des Tuileries.

Au n° 230 – devant l’hôtel Meurice – nous remarquons une plaque rappelant l’emplacement de l’ancienne salle du manège, construite en 1720 pour les leçons d’équitation du jeune Louis XV.

Au n° 263 se trouvait le couvent des sœurs Augustines dont il ne subsiste aujourd’hui que l’église coupole Notre Dame Assomption.

 

Robespierre habita au n° 398 : il se réfugia, le 17 juillet 1791 au retour de la manifestation du Champ de Mars, dans la maison du maitre menuisier, Jacques-Maurice Duplay qui l’hébergera jusqu’à sa mort.

  

Nous passons rue Saint Florentin devant un bel hôtel particulier, ancienne possession de Talleyrand, devenu un cabinet d’avocats américains.

Avant de traverser la place de la Concorde où Louis XVI fut décapité le 21 janvier 1793, nous savourons toutes ensemble une boisson à l’intérieur d’un café.

Texte : Denise Meunier – Photos : Jeannine Ménard

Laisser un commentaire