Nous étions 13 au départ de cette promenade le 25 septembre 2020, et ce, malgré des désistements liés à une météo peu engageante. Une averse nous retarde, certaines attendent au restaurant où elles ont déjeuné, les autres à l’abri dans le métro à la station Denfert-Rochereau face au Lion de Belfort, œuvre de Bartholdi.
Enfin on y va, nous commençons par le village du Petit Montrouge qui tire son nom de la commune voisine de Montrouge dont il faisait partie avant son annexion par Paris en 1860, il est plus communément appelé quartier d’Alésia.
Les premières rues sont relativement sobres jusqu’à ce petit coin de paradis situé dans la rue Halle. Là, une petite place en demi-cercle autour de laquelle s’alignent une dizaine de jolies maisons de ville, mitoyennes, toutes différentes, visibles derrière des grilles en fer et des murets de briques. Il règne ici une sérénité champêtre qui fait totalement oublier la ville.
Nos pas nous amènent rue Charles Divry où nous découvrons une grande fresque en hommage à Agnès Varda (réalisée par M. Collin).
Au 63 Rue Daguerre, nous profitons de l’ouverture de la porte cochère pour donner un coup d’œil à une ancienne citée artisanale : impasse fleurie, pavée, bordée d’ateliers vitrés où exerçaient autrefois ébénistes, imprimeurs…
Au numéro 25 de la rue Gassendi c’est la fondation de Madame Jules Lebaudy : créée en 1899, elle a pour vocation de fournir des logements à usage locatif et à loyer restreint à Paris et en banlieue.
Puis nous remontons vers la Mairie du XIVème dont le jardin est orné d’un arbre de Judée et d’un hêtre tortillard…
Pour en finir avec ce « village », nous investissons la Villa d’Alésia, petite rue pavée où subsistent d’autres ateliers, notamment celui du peintre Auguste Leroux. C’est devant son atelier que le groupe pose pour la postérité…
Ensuite, c’est le « village Pernety », par la rue du Moulin Vert, bordée d’immeubles modernes et de maisons anciennes parfois très fantaisistes.
Cette petite voie fait calmement la liaison entre deux avenues pleines de vie : avenues du Maine et du Général Leclerc.
L’impasse du Moulin Vert, ruelle pavée aux maisons fleuries, aux volets colorés, portails en fer forgé, murs envahis de glycines, donne l’impression de déambuler dans une petite ville de campagne.
Le bouquet, pour moi, c’est la rue des Thermopiles l’une des ruelles les plus célèbres de Paris : magnifique ! Le soleil s’est enfin levé et toute une classe de dessin est éparpillée assise sur les trottoirs et chaque élève croque la maison de son choix. Elles sont toutes superbes avec leurs jardins et leurs glycines…
Nous arrivons à l’église ND du travail avec son étonnante structure métallique. Voulue par le père Soulange-Bodin, prêtre de cette paroisse au début du 20e siècle, pour accueillir les habitants du quartier, principalement des ouvriers, sa construction commença avec les restes des bâtiments de l’exposition universelle de Paris de 1900.
Nous terminons par le quartier dessiné par l’architecte Ricardo Bofill. Une agréable balade…
Christiane