Comme espéré par Cécile et Christiane dans le dernier article sur la randonnée à Montlhéry, nous nous retrouvons à la date prévue, le 24 mars, pour une destination moins lointaine : le bois de Boulogne, mesures sanitaires obligent ! Evidemment, certaines habituées ne peuvent pas participer car leur domicile est situé au-delà du rayon de 10 km.
A 10h30, nous sommes sept à nous retrouver dehors, à la station Les Sablons , heureuses à la perspective d’une journée printanière bien ensoleillée.
Nous passons devant les immeubles cossus proches du parc ornés de beaux arbres en fleurs. Les très belles fleurs blanches de l’un d’eux attirent particulièrement notre attention : tulipier ou magnolia ? Cécile, «la férue de botanique » n’est malheureusement pas là aujourd’hui pour nous apporter la réponse.
Nous mettons le cap vers le parc de Bagatelle.
Rappelons que c’est à la reine Marie Antoinette que nous devons le parc et le château de Bagatelle, construits en soixante quatre jours seulement, à la suite d’un pari entre elle et le comte d’Artois frère de Louis XVI.
En franchissant la magnifique et monumentale grille d’Honneur étincelante sous le soleil, nous admirons le pavillon dit « Louis XVI » avec son «vase enflammé » sur le toit.
Nous sommes accueillies par un paon magnifique déambulant devant un parterre de jonquilles. Poursuivi par notre photographe, il ne fera pas la roue espérée !
Nous continuons notre chemin à travers la roseraie et recueillons quelques conseils prodigués par un jardinier qui vient de tailler les rosiers pour préparer leur floraison au mois de juin. Il nous invite à repasser à l‘occasion de la fête des jardins, moment privilégié pour bénéficier des conseils dispensés par l’équipe des jardiniers permanents.
Sur les 10 000 rosiers que compte la roseraie nous repérons au passage quelques noms célèbres. Femmes et hommes connus dont les noms ont été donnés à des rosiers.
Nous grimpons par la rampe en colimaçon jusqu’au point de vue d’où nous apercevons La Défense dans le lointain. Puis nous redescendons à l’ombre des bambous qui bordent le chemin.
Il est 13 heures passées, une pause déjeuner est la bienvenue. Un petit muret et un grand tronc d’arbre au bord d’un chemin nous invitent à nous asseoir.
Mais c’est sans compter le passage de nombreux animaux «de compagnie » peu surveillés et attirés tant par notre déjeuner que par nos sacs.
Nous ne voulons pas partager et le faisons savoir ce qui provoque la foudre de leurs maîtres qui ne comprennent pas ce mouvement d’humeur de la part de randonneurs ! Des « fausses sportives », comme ils disent. Mais sportives ou pas, nous n’avons pas à subir leurs chiens, c’est à eux de les retenir. Petits gâteaux et chocolats ne seront pas partagés avec les canins !
Nous reprenons notre chemin et rejoignons le Lac Inférieur. Un petit moment d’hésitation sur la direction amène quelques unes à demander le chemin à des joggeurs. Geneviève rappelle qu’il ne faut pas écouter les conseils des étrangers qui risquent de nous induire en erreur. « On croit entendre Cécile !» s’exclament nos randonneuses. Ce qui provoque l’hilarité générale !
Arrivées au bord du lac, nous en faisons le tour ; l’endroit où nous avions déjeuné en juin 2020, après le premier confinement est toujours aussi accueillant, mais il faut déjà penser au retour pour éviter les heures de pointe.
Nous avons chaud d’autant que nous n’avons pas quitté notre masque.
Deux d’entre nous vont prendre un bus qui les attend au bout du chemin. Pour les autres, le retour se fera par la porte Maillot où nous sommes trois à prendre le métro, deux continuent à pied jusqu’à chez elles. C’est l’avantage de la proximité de Paris.
Geneviève et Christiane