Randonnée urbaine – Lundi 26 Avril 2021

Paris ne manque pas de ressources et nous pouvons une fois de plus arpenter les rues de la capitale au pas rythmé des randos, tout naturellement !!
Le choix de l’itinéraire s’est fixé sur des lieux verdoyants en privilégiant les grandes artères pour respecter les distances recommandées.
Rendez-vous est donné à 10 heures 30 au pied de la statue du Général  ! Nous sommes 14 ayant fermement l’intention de se « dégourdir les jambes ».


De l’avenue des Champs Elysées, nous traversons la Seine, fidèle alliée de nos sorties et rejoignons l’esplanade des Invalides, contournons l’Hôtel éponyme et prenons connaissance de l’activité actuelle d’une partie de cette institution (l’hôpital et ses dépendances) par des photos exposées le long du mur…
Hommage vivant rendu aux membres de l’armée française.

La rue de Babylone nous dévoile ses trésors : l’ hôtel particulier abritant l’ancien siège de notre Préfecture de région, la Pagode, petite merveille construite en 1896 à une époque où le japonisme était à la mode. En 1931, l’édifice devient le lieu précurseur du 7e art et, dans les années 1960, participe à la Nouvelle Vague. L’établissement fermé depuis plusieurs années est actuellement en cours de restauration et devrait ré ouvrir l’année prochaine…

Passé la caserne de la garde républicaine, nous entrons dans le jardin Catherine Labouré. Caché derrière ses hauts murs, le jardin est ombragé par une tonnelle, planté de vignes et de nombreux arbres fruitiers. Au fond, l’ancien potager de l’hospice des Incurables, devenu l’hôpital Laennec, lequel est désormais reconverti en un ensemble immobilier… haut de gamme.

Nous quittons le jardin et nous retrouvons face au « Bon Marché » et sa perle, le square Boucicaut. Une statue en marbre représente Marguerite Boucicaut, épouse du fondateur du premier grand magasin de Paris en 1852.


         Statue
de Madame Boucicaut                             Mosaïque à l’entrée d’une porte du Bon Marché
L’œuvre d’Aristide Boucicaut sera continuée et développée par sa veuve. Le temple de la
consommation était né ! Emile Zola consacre un roman au phénomène dans son livre « Au bonheur des dames ».
Petit coup d’œil et commentaires devant le superbe hôtel Lutetia tellement chargé d’histoire.
La rue d’Assas nous mène directement au jardin du Luxembourg bien calme en ce moment. Il fait un soleil radieux, voire éblouissant, et nous allons tranquillement à notre « train de sénateur»… chercher un endroit pour le pique–nique. Ce dernier est pris face au Sénat, question « vue » il y a pire !


Après le repas, Geneviève nous entraîne dans ce jardin aux personnages illustres.


     Monument à Eugène Delacroix                                                Rencontre insolite avec « un guerrier »
A l’extérieur, elle nous emmène voir la place Edmond Rostand et nous dirige ensuite vers la Seine en contournant l’église St Sulpice, puis nous prenons la rue Bonaparte.

L’église St Germain des Prés exhibe son clocher derrière les arbres bien feuillus et nous ne résistons pas à l’envie d’y pénétrer pour admirer sa restauration, très réussie.

 
Arrivée vers la Seine, petite marche sur les quais jusqu’à la passerelle Solferino, renommée Léopold Sédar Senghor, et nous voilà dans le jardin des Tuileries bien désert également. Salut au passage à « l’arbre des voyelles » du célèbre sculpteur italien Giuseppe Penone.

           
Le soleil nous inonde de ses rayons : observation des jeunes ormes nouvellement plantés pour ombrager cet espace bien dénudé.
Sur la place de la Concorde, quelques hésitations : la rando continue-t-elle ? Certaines quittent le groupe et profitent du métro proche, d’autres sont curieuses de voir les sculptures de Philippe Geluk sur les Champs Elysées. « Le Chat déambule » avec tout son humour et sa poésie. C’est donc d’un pas beaucoup plus ralenti que nous nous régalons de cette exposition.

 
Et lorsque nous nous quittons, nous hésitons : avons-nous fait une promenade ?
Une sortie ? Une rando ? Décidément, nous perdons nos points de repère !

Nous espérons vraiment retrouver notre cadence habituelle en visant de plus vastes espaces dès la prochaine randonnée.

Texte & Photos : Cécile et Geneviève

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