Nous étions 13 promeneuses, ce mercredi, pour marcher dans le bois de Vincennes sous le soleil mais avec un temps un peu frais. Le point de rendez-vous était fixé avenue de Paris, côté Vincennes à l’entrée principale du Château, flanqué de son majestueux donjon.
Nous traversons la petite allée d’Idalie au milieu de beaux immeubles et entrons dans le bois par la route du Donjon.
A cette saison, les arbres ont leurs nouvelles feuilles et les différentes teintes de vert sont un véritable plaisir des yeux. Des buissons de coronilles jaunes, au sol des pervenches et des jacinthes sauvages nous enchantent aussi.
De très hauts marronniers se dressent, parés de fleurs rouges ou blanches en forme de cônes. Plus loin deux platanes imposants présentent des formes particulières, l’un dont les branches sont en forme de parasol se courbant vers le sol, l’autre dont le tronc noueux ressemble à une patte d’éléphant.
Peu de monde dans le bois à cette heure de l’après-midi, excepté un groupe qui pratique le tai-chi ou le qi- gong en « tenue Mao » et de trop nombreux cyclistes..
Nos pas nous conduisent à nouveau vers un arbre spectaculaire par sa taille et sa couleur, ses feuilles pourpres nous interpellent – est-ce un érable ? un platane ? – en fait, il s’agit d’un érable à feuilles pourpres.
Nous arrivons au Chalet de la Porte Jaune et décidons de faire le tour du lac des Minimes par la route circulaire. Jusqu’à la Révolution s’étendait à cet endroit le domaine du grand couvent des Minimes, fondé vers 1155 par Louis VII qui a fait venir du Limousin des religieux « Bonshommes » remplacés en 1585 par des religieux « Minimes ». Le domaine fut vendu et les religieux dispersés. En 1857, Alphand aménage le lac actuel qui enserre trois îles.
Foulques, colverts très agités, bernaches peu farouches, cygnes majestueux se partagent bruyamment le lac. Puis, nous franchissons un pont de bois d’où l’on surplombe la cascade qui se jette dans le lac. Nous rentrons en longeant le parc floral d’où nous apercevons quelques rhododendrons fleuris et admirons un parterre de jacinthes bleues.
Enfin, nous longeons encore les douves du château, empruntons l’avenue du Général de Gaulle, l’avenue Carnot en regardant la Sainte Chapelle, véritable dentelle de pierre.
Il est temps de rentrer, certaines par le RER, d’autres par le métro.
Textes : J. MENARD & D. MEUNIER – Photos : J. BELLUC & J. MENARD