Exposition Dali & Gaudi – Jeudi 10 juin 2021

Dix neuf amicafiennes et amicafiens ont répondu présents à cette visite rendue possible à l’atelier des Lumières accueillant enfin les groupes. Deux « amnésiques » avaient zappé la date et une autre, blessée – à qui nous souhaitons un prompt rétablissement – n’avait pu nous rejoindre.

L’ exposition DALI et GAUDI est dite immersive, cela impose une explication pour celles ou ceux qui ne connaissent pas cet art. Le principe consiste à organiser des projections lumineuses d’oeuvres d’art sur les murs, au sol et au plafond. Ces projections animées sont accompagnées de musique. Le visiteur peut rester assis ou bien déambuler.  L’atelier des Lumières s’est installé dans une ancienne fonderie du 11e arrondissement en 2018. La première exposition consacrée à Gustav Klimt avait attiré 1,2 million de visiteurs.

A 16 h, nous entrons dans la halle de 10 m de hauteur où, rythmée par les musiques du légendaire groupe Pink Floyd, la projection commence. Nous voilà plongés au cœur des images des toiles du maitre catalan : Dali, l’énigme sans fin. Cette expérience sonore et visuelle retrace 60 années de création : des montres molles au visage de Mae West en passant par Léda atomique et la tentation de Saint Antoine…

Montres molles

     

Mae West                                                                                                                                                                                                                                  

La tentation de Saint Antoine                                                                                                                                 Léda atomique

Avec le visage de Mae West, Dali réalise un appartement surréaliste. Chaque partie du visage constitue un élément du décor : les yeux deviennent des tableaux, le nez, une cheminée, les lèvres deviennent un canapé rouge. Les couleurs font référence au théâtre.

Dali s’est inspiré des grands maitres de la peinture tels que Velasquez, Raphaël, Michel Ange, Vermeer ou Millet.

L’atavisme du crépuscule

Nous nous promenons dans des paysages surréalistes et métaphysiques, mais d’autres thèmes récurrents sont évoqués par le peintre comme son opposition aux conflits armés, sa fascination pour sa femme Gala, sa muse et collaboratrice.

Génial « touche à tout », Dali a également créé des bijoux, des films et travaillé la photographie.

 Pendant une quarantaine de minutes, nous sommes emportés par ce fantastique spectacle, un enchantement et plus particulièrement pour celles et ceux qui font leur première expérience de l’art immersif.

La seconde exposition : Gaudi, architecte de l’imaginaire

D’une dizaine de minutes, la seconde exposition immersive rend hommage à ce génie de l’architecture. Elle propose un voyage entre rêve et réalité, du Parc Güell à la casa Batllo en passant par la casa Milà et la Sagrada Familia.

   

Au rythme des courbes musicales de Gershwin, une ville imaginaire se recompose autour de nous.

En fin de projection, nous sommes entrainés au cœur du « temple expiatoire de la Sainte Famille » la traduction en français. Œuvre inachevée de Gaudi, la basilique de Barcelone commencée en 1882 devrait être terminée en 2026.

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Le plaisir de se retrouver est grand, d’autant que quatre nouvelles adhérentes s’étaient jointes à nous pour la première fois. Certaines et certains ont prolongé ce bon moment en allant boire « un rafraîchissement » en terrasse tandis que d’autres, subjugués resteront dans l’atelier pour une seconde séance.

 

 

 

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