Les cieux sont bien chargés au petit matin de ce mercredi 15 septembre mais nous n’allons pas manquer la première randonnée de la rentrée ! Nous sommes six à prendre le train à la gare du Nord pour rejoindre les trois autres à Pontoise, point de départ de notre randonnée.
Pour sortir de la gare, la grande passerelle que nous devons franchir au-dessus des voies ferrées nous donne l’occasion d’une première mise en jambes.
L’itinéraire nous fait passer par le carmel de Pontoise fondé en 1605, le plus ancien en activité en France. Nous franchissons le porche du monastère, comme Marie de Médicis et Anne d’Autriche le faisaient accompagnées du jeune Louis XIV… Une carmélite nous invite à visiter l’église à l’intérieur sobre mais brillant dans l’ombre.
Nous rejoignons la rive gauche de l’Oise d’une belle couleur verte et comprenons que ces paysages ont été une source d’inspiration pour Camille Pissarro qui a vécu à Pontoise.
Nous quittons le bord de l’eau pour gagner le bois Payen, charmant havre de verdure, bien mérité après une longue montée dans des rues pittoresques.
Puis nous nous dirigeons vers le plateau d’où nous dominons la vallée de l’Oise et la ville de Pontoise mais en ce jour, la visibilité est… réduite et il nous faut avancer sous une pluie devenue battante à l’image de notre moral puisque nous poussons même (involontairement !) au-delà de l’itinéraire prévu !
Nous nous abritons un instant sous le porche d’une ancienne ferme très belle et regardons le débit abondant de l’eau dégorgeant de la gouttière. Dès les premiers signes d’accalmie, nous reprenons notre route après avoir demandé conseil à la factrice qui faisait sa tournée.
Quittant le plateau, nous nous enfonçons dans un petit bois qui doit nous mener à Auvers-sur-Oise.
Après une courte pause déjeuner, installés sur des rochers accueillants mais mal rembourrés, nous arrivons près du parc du château que nous longeons puis nous empruntons la coquette rue de Léry bordée de jolies maisons bien fleuries.
Nous ne manquons pas de faire la visite de l’église d’Auvers-sur-Oise à la notoriété mondiale due, notamment, à la toile de Vincent Van Gogh peinte en 1890.
Puis nous redescendons vers les berges de l’Oise que nous longeons par le très agréable chemin de halage en regardant les péniches, des avironneurs et de belles maisons dissimulées dans le sous-bois. L’une d’entre elles est originale à défaut d’être belle !
Arrivés à Valmondois, nous attendons patiemment le train de retour, emportant sous nos chaussures un peu de bonne terre, souvenir d’une belle journée au grand air ! Tout compte fait, c’est 20 km de plus à notre compteur !
Texte : Geneviève
Photos : Christiane