Randonnée dans la forêt de l’Isle Adam – Jeudi 28 Avril 2022

Une belle journée s’annonce ce jeudi pour randonner.
Aussitôt arrivées à l’Isle Adam, nous traversons l’île du Prieuré, source d’inspiration pour de nombreux peintres impressionnistes.Au passage, nous admirons le « château Conti » qui est en réalité une belle demeure bourgeoise édifiée sur l’emplacement où se sont succédé, depuis l’an mil, les châteaux des différentes familles de seigneurs de L’Isle Adam, entre autres, les familles Adam de L’Isle et les Bourbon Conti.


Nous passons sur un deuxième pont pour atteindre l’île de la Cohue qui tire son nom des foules qui se pressaient pour assister à des fêtes sous l’Ancien Régime et rejoindre le chemin de halage bordé d’arbres magnifiques.


Nous admirons au passage une statue réalisée par la sculptrice Galya :
« Esquisse de la première danse ».

Puis nous bifurquons pour nous rapprocher de la forêt et y entrer par sa partie nord, par la Voie  aux Vaches. Le sol est tapissé de fleurs bleues. Cécile n’est pas là pour nous indiquer le nom de toutes les fleurs ! Sans-doute des jacinthes sauvages…

 
Nous empruntons à la fois de grandes allées rectilignes tracées par Le Nôtre, avec des carrefours  en étoile et de petites sentes qui serpentent en bordure de la forêt.
A l’est, nous longeons un mur d’enceinte. Serait-ce celui du château des Forgets ?

 
Ce mur en parpaing tagué par des « artistes » contemporains suscite quelques doutes !!
Au bout d’un moment, il nous semble plus raisonnable de rebrousser chemin et changer de direction pour longer un mur qui nous paraît plus « authentique « .

 
En effet, un chemin pavé nous mène à la grille d’entrée du château que nous ne verrons pas,  la demeure étant devenue un hôtel de luxe !
Bientôt 13 heures, il est temps de se restaurer. Même si le confort n’est certainement pas le même que celui offert au château, des chênes abattus servent de sièges, certaines préfèrent s’asseoir  sur la bordure, au pied du poteau indicateur… entre les touffes d’orties !

Nous reprenons la route mais un peu plus loin, quelques-unes d’entre nous ne peuvent résister  à la cueillette du muguet dont la floraison est précoce cette année.

 
Marie-Thérèse  en cueille aussi, à défaut de ses «chers» champignons à l’automne  !
A la croisée de chemins, nous hésitons : il nous faut absolument trouver le chemin Vicaire qui doit nous  mettre sur…  la bonne voie !


Cette fleur nous intrigue : Est-ce bien bien une Parisette à quatre feuilles ?

Nous remontons vers le nord par le GR1 qui va nous ramener à notre point de départ en passant devant d’anciennes carrières exploitées pour la pierre calcaire.

Nous retrouvons le bord de l’Oise et regagnons L’Isle Adam en ayant, cette fois-ci, la vue sur le pont du  « Cabouillet », dont le nom viendrait du patois vexinois « rabouiller», c’est-à-dire remuer l’eau pour appâter  le poisson.  Ce pont de pierre à trois arches date du XVIe siècle.

Nous apercevons, en aval du pont, une «« petite sirène» ! Non, ce n’est pas une reproduction de  celle de Copenhague. Cette œuvre en bronze réalisée par Marie-Josée Aerts, porte le nom d’Evila, contraction de «Eve de L’Isle-Adam ». Comme le zouave du pont de l’Alma, elle donne une indication sur l’importance des crues de l’Oise,  disparaissant complètement sous les eaux comme ce fut le cas lors de la dernière crue de 2000.

Des terrasses de cafés nous invitent à nous rafraîchir dans ce cadre idyllique au bord de l’eau mais il faut penser à  rentrer et ne pas rater notre train…  dont les passages ne sont pas très fréquents !

Texte : Geneviève – Photos : Christiane et Joëlle

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