Randonnée en Hurepoix – Lundi 30 mai 2022

Une belle journée s’annonce pour randonner : ensoleillée mais pas trop chaude en direction de la région du Hurepoix, un nom qui fleure bon le terroir.
Notre groupe prend Jacqueline Cosson au passage, dans son fief tout à côté de Chamarande, point de départ de notre randonnée.

Nous commençons par faire un tour dans le parc du château que traversent des canaux et orné de bassins et fontaines constituant un écrin pour ce magnifique édifice construit dans le plus pur style Louis XIII et entouré de douves, aujourd’hui à sec.

Nous quittons le parc par la magnifique grille et poursuivons notre marche en longeant le domaine par l’extérieur jusqu’à la Juine, sous affluent de la Seine.

Nous nous dirigeons vers une partie boisée et sommes accueillis par une nuée de moustiques de taille XXL. Nous nous remémorons une attaque en règle de ces insectes lors de la préparation d’une randonnée dans le domaine de Port Royal qui nous avaient littéralement dévorées Lucienne et moi.
Nous nous rendons compte que nous avons poussé notre marche un peu plus loin que prévu vers le sud ce qui nous permet d’admirer à perte de vue le bleu des magnifiques champs de lin tranchant avec le vert des champs de blé, d’orge, de luzerne et de pois.
N’oublions pas que nous sommes dans le grenier de la France ! Au passage, Marie Thérèse s’assure que les cosses cultivées renferment bien des petits pois comestibles !

Nous «remontons» vers le nord et passons devant la Pierre Levée, repère bien identifié sur la carte.
Nous n’avons plus de doute en nous approchant du dolmen du même nom, chambre funéraire dont la table de grès, d’un poids estimé à 15 tonnes, repose sur 9 pierres de soutien.

Nous atteignons la petite localité de Janville sur Juine qui a conservé son caractère rural puis Lardy et sa belle église d’origine romane.

Nous poursuivons notre route toujours dans une zone boisée et décidons de pique niquer dans une sorte de petite clairière à l’abri des moustiques, non loin des traces d’un feu de bois qui n’ont rien de préhistorique.

Heureusement, pas besoin de rallumer le feu pour faire cuire les excellents gâteaux de Claudette Marcellin et de Jacqueline Cosson !
Le café avalé, nous sommes d’attaque pour repartir suivant des sentiers sinueux avec quelques dénivelés qui en font tout le charme…


Des rochers inattendus jalonnent le bois, notamment une grosse pierre du nom de « La Roche qui Tourne » dont on ignore si cette pierre posée sur une autre est un phénomène naturel causé par l’érosion ou s’il s’agit d’un monument mégalithique.

Nous achevons notre randonnée par un «chemin rural» qui longe la voie ferrée et nous permet de repasser devant le château de Chamarande.
Nous montons dans le train qui nous ramène vers un autre monde moins paisible, heureux de cette pause dans la verdure.

Texte : Geneviève Villeroil
Photos : Jacqueline Cosson, Joëlle Egret et Web

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