La météo annonce un taux d’humidité important et les trottoirs sont mouillés mais nous ne nous décourageons pas et nous nous retrouvons à 9 heures à la gare du Nord, en direction de la forêt de l’Isle-Adam.
Dès l’arrivée en gare de Parmain l’Isle-Adam, nous traversons un pont pour descendre au bord de
l’Oise, que nous longeons entre une double rangée de magnifiques platanes.
Nous nous arrêtons un instant pour saluer un monument aux nombreux morts de La 13ème DI et du 264ème RI, lors des combats de juin 1940, une reconstitution de casemate le complète.
Puis nous quittons le bord de l’eau pour nous diriger vers la forêt domaniale en faisant un petit détour pour admirer le pavillon chinois édifié vers la fin du 18e siècle et magnifiquement restauré.
Nous pénétrons dans la forêt en suivant la « Voie aux vaches », remplacées aujourd’hui par les randonneuses !
Peu à peu, le ciel s’éclaircit et nous poursuivons notre chemin sous le soleil qui éclaire magnifiquement les chênes, majoritaires dans cette forêt, et au pied desquels les jacinthes sauvages forment en cette saison, un tapis bleu-mauve.
Par un chemin pavé qui monte, nous longeons le château des Forgets dont nous ne voyons que la grille puis nous bifurquons vers le chemin du Grand Lary.
Comme l’an dernier, nous espérons trouver du muguet ; si les nappes sont là, les brins chargés de clochettes ont disparu, quel dommage ! En revanche, nous admirons deux arbres enlacés…
Il est l’heure de se poser pour pique-niquer mais les troncs d’arbres sont rares. Aussi dès que nous en voyons quelques-uns, nous nous arrêtons, bien qu’ils soient un peu maigres.
Le délicieux gâteau de Claudette et les meringues d’Anne accompagnent le café. Mais pas question de s’assoupir.
En route pour le chemin « des Carrières » qui longe le mur de l’abbaye Notre-Dame du Val, située à l’orée de la forêt.
Les pavés nous obligent à regarder où nous plaçons nos pieds mais au bout, le magnifique champ de colza ne correspond pas à nos attentes… ni au tracé sur la carte !
Il faut rebrousser chemin et nous décidons de prendre une allée plus rectiligne tracée par André Le Nôtre
pour les chasses royales.
Nous remontons vers le nord et approchons de l’Oise par la rue Jules Dupré chez qui séjourna le peintre paysagiste Théodore Rousseau qui s’inspira de la forêt de l’Isle-Adam.
En aval du pont, se dresse la « petite sirène » réalisée par Marie-Josée Aerts et portant le joli nom de Evila,
contraction de « Eve de L’Isle-Adam ».
La gare est en vue ! Nous sommes contentes de cette belle journée, d’avoir maintenu le rythme de 19 kms et… tout aussi satisfaites de trouver des places assises dans le train pour continuer à faire nos commentaires !
Texte : Geneviève Villeroil – Photos : Christiane Bruneau
