Promenade dans le Parc Montsouris et ses alentours – Vendredi 17 mai 2024

Sous l’impulsion de Napoléon III qui voulait offrir  des espaces verts aux parisiens, Hausmann décide de la construction d’un parc en 1860. Aménagé sur des carrières désaffectées, les difficultés inhérentes au terrain feront qu’il ne sera terminé qu’en 1878.

On y trouve un lac artificiel, autrefois alimenté par l’aqueduc d’Arcueil et détruit depuis mais dont  nous verrons quelques vestiges dans le quartier. 1400 arbres remarquables y sont plantés dont un tulipier de Virginie en fleurs, un hêtre tortueux et bien d’autres.

     

  

Nous admirons plusieurs sculptures installées sur les pelouses.

L’accident de carrière d’Henri Bouchard                                                                  Les naufragés d’Antoine Etex

 La mort du lion d’Emond Desca

Nous faisons le tour du lac pour observer notamment les bernaches nonettes accompagnées de leurs petits et un magnifique héron cendré qui fréquente le plan d’eau depuis plusieurs années d’après Annie.

Ensuite nous passons au-dessus du RER B près d’une cascade. Du côté, de la rue Gazan, nous arrivons à la hauteur de la Mire du Sud qui marque le méridien de Paris de 1806. Celle du Nord se trouve à Montmartre, près du Moulin de la Galette.

Le palais Bardo, aujourd’hui disparu (incendie en 1991), conçu par l’architecte Alfred Chapon pour l’exposition universelle de 1867 avait été « remonté » dans le parc. Inspiré du Palais du Bey de Tunis, il deviendra l’observatoire, destiné à abriter des équipements scientifiques pour des recherches en météorologie et en astronomie. Dans cette continuité, le parc possède toujours une station météorologique et un anémomètre dont les mesures sont transmises à celle de Saint-Mandé.

                                                                                               

Au cours de notre déambulation, nous avons cherché les médaillons d’Arago sans trouver les 9, posés sur le sol du parc. Chacun de ces médaillons mesure 12 cm de diamètre et les marques « N » et « S » y sont encochées afin d’indiquer respectivement le Nord et le Sud. Ils sont  tous en bronze, matériau utilisé traditionnellement pour les statues.

Nous sortons pour nous promener dans les rues pavées voisines,  Le square de Montsouris, ou rue du square Montsouris, est une voie privée non fermée d’une longueur d’environ 200 mètres, pavée et pentue, cette rue très verte est bordée de maisons construites pour beaucoup dans l’entre-deux-guerres, dans un style Art nouveau et Art déco..

Nous croisons la rue Georges Braque qui porte le nom du  peintre, sculpteur et graveur français (1882-1963) ayant habité dans cette rue.

Nous nous attardons devant la villa-atelier d’André Derain réalisée en 1930 par l’architecte Marcel Zielinski.

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Dans ces rues immeubles modernes et maisons à colombages se côtoient.

Pour terminer cette balade, nous entrons dans le jardin Marie-Thérèse Auffray qui abrite les vestiges de deux aqueducs l’un gallo-romain, l’autre datant de Marie de Médicis. Le jardin rend hommage à l’artiste-peintre et à la résistante durant la 2e guerre mondiale.

Fin de cette belle promenade, nous nous séparons et chacune se dirige vers son moyen de transport.

Texte & photos : Ninou