Après un « repérage » le 9 août de la forêt de Meudon, proche mais peu connue d’entre nous, nous décidons de prospecter la forêt de Rambouillet.
Nous nous retrouvons 6 à la gare Montparnasse.
La couverture nuageuse est épaisse et sa couleur assez foncée mais la météo n’a pas annoncé de pluie. Après avoir laissé derrière nous la très fréquentée Nationale 10, nous pénétrons dans ce vaste massif forestier principalement peuplé de chênes et mettons le cap sur l’étang d’Or qui pour le moment est très vert grâce au reflet des frondaisons.
Faisant confiance au balisage, nous poursuivons le chemin parallèle à l’hippodrome de Rambouillet ce qui, à un moment, laisse Marie-France interrogative car il lui paraît un peu trop proche par rapport au tracé de notre parcours !
Un point sur la carte s’impose et nous empruntons une allée de traverse pour retrouver le droit chemin… enfin, le nôtre !
La bruyère est en fleurs et, au passage, nous dégustons des mûres. Les champignons ne se cachent pas, ce qui aurait ravi Marie-Thérèse.
A mi-parcours, nous parvenons à l’étang de la Tour, l’une des nombreuses réserves d’eau utilisées sous Louis XIV pour alimenter les bassins et fontaines des jardins du château de Versailles.
De confortables tables et bancs nous accueillent, préférées à la margelle au bord de l’eau et exposée au vent. Une bonne sangria offerte par Huguette nous met en appétit et après le délicieux gâteau de Claudette, nous ne nous attardons pas car si nous bénéficions d’un rayon soleil, l’air fraîchit.
Nous continuons à longer l’étang que nous quittons ensuite pour rejoindre l’aqueduc de Vieille Eglise, l’une des nombreuses rigoles, partie intégrante du réseau hydraulique royal.
Un embranchement nous fait hésiter. Nous optons pour le chemin balisé qui nous mène à un champ… et à un portail fermé ! Heureusement, un agriculteur sur son tracteur vient vers nous et nous ouvre la porte pour rejoindre à quelques mètres de là les berges verdoyantes de l’aqueduc. Nous atteignons le vaste étang du Perray, point final de notre randonnée, que nous nous contentons d’admirer sans en faire le tour pour regagner directement la gare du Perray et ne pas rajouter des kilomètres aux 18 déjà effectués !
Texte : Geneviève – Photos : Huguette
