Après plusieurs annulations dues au mauvais temps, cinq courageuses sont partantes pour une randonnée dont le point de départ est le Mont Valérien : 4 degrés et beaucoup de brouillard mais ce n’est pas ça qui nous arrête.
Dès la sortie de la gare, une courte mais vraie grimpette nous attend afin de rejoindre la promenade Jacques Baumel sur le haut de Suresnes. Les cabines du téléphérique ne sont pas en service !
Du sommet de la colline – 161 mètres – nous découvrons un Paris bien joli sous la brume. Même la tour Eiffel essaie de se cacher !
Petit moment de recueillement sur l’esplanade : le brouillard contribue à l’atmosphère de circonstance devant la flamme, où nous prenons le temps de regarder les différentes sculptures en bronze qui symbolisent un souvenir des combats 1939-1945.
« La déportation » par Henri Lagriffoul : Dans un suprême effort, deux mains émaciées tentent d’arracher les barbelés qui lacèrent un cœur torturé.
Puis, nous parcourons les petites rues de Suresnes et découvrons de jolies maisons de styles anglo-normand et Art Déco construites à partir de 1924 sur l’emplacement d’une très belle propriété nommée “La Criolla” signifiant “Créole” en espagnol, en souvenir des origines péruviennes de Madame Luque, épouse du propriétaire.
Ensuite nous arrivons à Saint-Cloud où nous continuons à observer de jolies bâtisses tout en descendant vers la Seine.
Ainsi distraites, nous avons quelques hésitations pour trouver la passerelle de l’Avre qui nous permet de traverser. Il nous faudra remonter quelques marches, pas grave, nous sommes sur le bon chemin !
Arrêt pique-nique au bord de l’eau. Nous commençons par la dégustation d’un bon vin chaud préparé et
transporté par Marie-France, notre guide du jour, mais nous ne traînons pas : il fait trop froid…
Nous prenons la direction du parc de Bagatelle et empruntons l’entrée appelée « Grille de Sèvres » pour une traversée tranquille de cet espace peu fréquenté ce jour.
Au passage, nous admirons un paon qui vient nous saluer alors que nous descendons d’un petit tour au Belvédère.
Puis, nous sortons par la grille d’honneur et marchons d’un bon pas le long de chemins balisés dans le bois de Boulogne, longeons le jardin d’acclimatation et gagnons la Porte Maillot, point final de notre périple de 18kms !
OUF ! Il fait plus chaud dans le métro !!!
Texte : Marie-France Cellier & Marie Thérèse Labrousse – Photos : Claude David
