Randonnée dans le parc de La Courneuve – Mardi 6 Février 2024

Toujours en période hivernale, c’est le parc Georges-Valbon, plus connu sous le nom de parc de La
Courneuve que nous avons retenu pour randonner. Ce parc est, après les bois de Vincennes et de
Boulogne, le plus grand d’Ile-de-France.Nous nous retrouvons 10 randonneuses à la station « 6 routes » du Tram et quittons sans tarder un environnement très urbanisé pour un havre de verdure complètement inattendu.


Créé dans les années 1970, c’est un espace artificiel composé de paysages très variés : vallons, prairies,
coteaux, lacs, cascades.
Après avoir longé le centre équestre, nous pouvons voir des moutons brouter dans la prairie où une
bergerie a été installée.


En chemin, nous croisons un groupe d’écoliers qui engagent la conversation avec nous . Suivant un
questionnaire bien établi, ils nous posent des questions sur le parc et ses habitants.
Comme le remarque Anne, les randonnées sont aussi l’occasion d’heureuses rencontres.


Au détour d’une allée, nous restons un moment sans bouger pour observer un écureuil roux attendre, pour
grimper dans l’arbre, qu’une corneille à l’affût quitte les lieux.
Quelques lapins détalent devant nous.
Nos pas nous mènent vers les cascades hautes de 12 mètres et, du sommet, nous profitons d’une large
vue sur Paris, notamment sur Montmartre, malgré une visibilité réduite.


Le vent souffle sur les hauteurs aussi nous descendons un peu plus bas pour nous mettre à l’abri dans un
espace aménagé pour pique-niquer.


Nous profitons une fois encore du vin chaud de Marie-France et du gâteau de Claudette !
Notre repas à peine terminé, deux pies peu farouches s’approchent de nous pour chercher des miettes
jusque dans la poubelle située à proximité.
Nous ressentons la fraîcheur et nous remettons en route en direction de la partie plus à l’est du parc en
franchissant le pont dénommé « Iris » enjambant la voie ferrée, orné de sculptures multicolores censées
représenter la « foule en mouvement ».


Une partie  boisée comme un coin de forêt  nous mène vers de vastes étendues d’eau.
Ancienne zone marécageuse, la Seine-Saint-Denis comptait plusieurs cours d’eau enterrés par
l’artificialisation des sols, voire remblayés pour les faire disparaître définitivement.


C’est le sort réservé à la « Vieille-Mer », cours d’eau canalisé  qui, à l’occasion des Jeux Olympiques,
pourrait à nouveau s’écouler au cœur du parc.


Nous nous amusons à regarder la drôle de démarche d’un groupe de poules d’eau courant «à toutes
pattes» pour plonger dans le lac et Marie ne peut s’empêcher d’inciter la dernière, qui s’attardait, à rejoindre la colonie.

 
Ayant effectué la grande boucle du parc, nous voilà revenues à notre point de départ et sans transition,
replongées au milieu des voitures et cernées par les hautes tours.
Nous regagnons le tram pour aller dans un sens ou dans l’autre, mais toutes contentes des 17 km au
grand air.
Nous reviendrons à une saison différente pour découvrir un paysage plus verdoyant.

Texte : Geneviève Villeroil
Photos  : Claude David