Randonnée le long du canal de l’Ourcq et dans le parc forestier de la Poudrerie – Mercredi 21 février 2024

Ciel chargé mais pluie annoncée seulement après 16h ! Nous n’hésitons pas à préparer nos sacs ! Après un léger retard Gare du Nord, les 9 randonneuses débarquent sur le quai de Villeparisis pour suivre la rive, un peu boueuse, du canal de l’Ourcq.
Un cormoran prend son envol à notre passage et nous admirons les magnifiques canards « mandarins ».
Nous sommes intriguées par une péniche à l’abandon dont l’intérieur est envahi par la végétation.

En fait, il s’agit d’une ancienne « flûte d’Ourcq », péniche adaptée au petit gabarit du canal, de faible profondeur.
Nous quittons le canal à hauteur de Sevran pour pénétrer dans le Parc Forestier de la Poudrerie.


Le parc offre les vestiges d’une activité qui a façonné son paysage, celle de la fabrication de la poudre.
En 1867, Napoléon décide d’installer une poudrerie. Des témoins de cette activité, il n’en reste aujourd’hui qu’une vingtaine dont  « le Clocheton », devenu le Pavillon Maurouard, les deux bâtiments du poste de garde de l’entrée principale et l’Arc de la cartoucherie, ancien atelier.

       
Des clairières occupent désormais les emplacements des bâtiments. L’espace forestier compte des arbres
remarquables, notamment trois sequoias géants âgés de 350 à 400 ans.

 
Le parc réserve aussi des surprises : des buttes de terre, les « merlons » qui assuraient une protection en cas d’explosion.

   
Vers 13 heures, nous repérons des troncs d’arbres qui feront office de sièges pour faire la pause pique-nique à proximité de l’une des mares du parc servant autrefois de réserve d’eau en cas d’incendie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le café ainsi que l’excellent moelleux au chocolat de Claudette nous réconfortent car le soleil est toujours bien caché par une épaisse couche nuageuse.

 

Nous nous dirigeons vers la passerelle qui nous fait passer de l’autre côté de la rive du canal pour rejoindre les bois des Sablons et de la Tussion qui font partie du parc de la Poudrerie.

 
Comme annoncé, quelques gouttes de pluie commencent à tomber aussi nous ne nous attardons pas pour passer par la Porte de la Marine et rejoindre la gare de Sevran où nous prenons le RER, presque au vol, et tout de même contentes de pouvoir nous asseoir !
Texte : Geneviève Villeroil
Photos : Christiane Bruneau