Randonnée parisienne – Vendredi 26 avril 2024

Au lendemain de notre excursion lilloise, nous nous limitons à un circuit urbain en début d’après-midi. Nous nous retrouvons à la sortie du métro Michel-Ange-Molitor à la découverte de l’architecture de l’Art Déco et de l’Art Moderne.
Nous passons devant le cimetière d’Auteuil qui, par sa dimension modeste, conserve un aspect intime.


Parmi les personnalités inhumées dans ce cimetière, on peut citer Orane Demazis l’inoubliable Fanny de la
trilogie marseillaise de Marcel Pagnol, le cinéaste Abel Gance, le compositeur Charles Gounod, le cinéaste
Pierre Granier-Deferre.
Au 9 de l’Avenue de la Frillière,  notre attention est attirée par la façade de l’ancienne École du Sacré-Cœur, dissimulée par la végétation. L’architecte Hector Guimard s’est inspiré de Viollet-le-Duc entre autres pour les piliers soutenant l’édifice en fonte, ouvragés et disposés en forme de V.


La rue Parent-de-Rozan offre aux passants deux voies privées fleuries que nous ne pouvons qu’entrevoir car bien gardées.


Sur le boulevard Exelmans, nous nous arrêtons devant l’atelier Carpeaux, édifice de style pré-Art Nouveau.


Dans la rue de Musset, ainsi nommée en l’honneur du poète qui habita cette rue, se trouve toujours le
laboratoire construit par Gustave Eiffel pour ses propres recherches. Ce simple hangar est l’un des
premiers laboratoires aérodynamiques du monde.
Deux adresses de prestige dans la rue Boileau, l’Ambassade du Viet Nam et celle de l’Algérie.


Nous nous arrêtons devant la porte du 33 rue Leconte de l’Isle gardée par un monumental Atalante et une
non moins imposante cariatide.


Ci-dessus, un immeuble d’appartements style Art déco, architecte Henri Sauvage, dont l’entrée principale
se situe 65, rue La Fontaine. Il est entièrement carrelé de grès de Gentil & Bourdet.
Nous continuons à cheminer en admirant de très beaux immeubles, notamment les bureaux de l’ancien
Central-téléphonique-Auteuil dont la structure en béton armé est recouverte par une façade enrichie d’un
élégant décor de mosaïque et de céramique.


Nous atteignons le square du docteur Blanche qui abrite, dans une villa aux lignes pures et sobres, la
fondation Le Corbusier. Un beau bassin décore un immeuble de la rue Blanche.


Nous revenons sur nos pas pour aboutir à l’entrée de la rue Mallet-Stevens, nom de l’architecte qui a
construit la villa Cavrois à Croix – classée aux monuments historiques – que certains d’entre nous ont eu
l’occasion de visiter lors de l’excursion à Lille, fin avril.
Cette courte voie est bordée de bâtiments en ciment armé, tous conçus, à l’origine, par ce célèbre
architecte.


Nous nous engageons sous un porche bordé de boutiques pour parvenir place du Préfet Claude Erignac.


L’itinéraire nous fait passer devant la Chapelle de l’Assomption de style néo-classique, dotée d’une superbe
coupole. Plutôt rare dans une église, un monument aux morts de 14-18 occupe un mur de la Chapelle.


Au bout de l’avenue du recteur Poincaré, nous décidons de faire une halte à «La table de Martine » pour
nous rafraîchir ou nous réchauffer, selon le ressenti de chacune, n’étant pas du tout certaines de poursuivre notre randonnée.


Avons-nous ralenti notre allure ? Certainement, mais nous ne regrettons pas de nous être attardées sur ce
parcours riche d’édifices remarquables.
Nous nous séparons bien décidées à découvrir un autre jour la deuxième partie de ce circuit qui doit nous
mener jusqu’au Trocadéro.
Texte : Geneviève
Photos : Claude et Huguette