Arrivées en gare de Saint-Maur, nous nous dirigeons vers le bord de la Marne que nous franchissons par la passerelle du Halage pour gagner la rive droite.
Nous arrivons au Pont de Créteil que nous quittons rapidement pour retrouver la rivière en contre bas le long de l’île Brise-Pain, véritable havre de paix et de verdure naissante.
Nous commentons le style des maisons, différent de l’une à l’autre suivant les années de construction.
L’imagination de certains propriétaires se traduit aussi dans la numérotation de leurs propriétés.
Un pont de bois permet d’accéder à l’île de la Guyère en empruntant l’Allée des Coucous.
Une passerelle nous fait pénétrer sur l’île Sainte Catherine par l’avenue de la Ferme évoquant un passé agricole.
Arrivées presque au bout de l’île, il faut emprunter la passerelle de la Pie pour retraverser la Marne mais celle-ci, en réfection, est interdite au public.
La conversation s’engage avec un charmant jeune homme qui nous conseille d’emprunter une navette en canot pneumatique. Malheureusement la prochaine traversée nécessiterait une trop longue d’attente et nous rebroussons chemin jusqu’au Pont de Créteil pour regagner la rive gauche de la Marne.
A hauteur de la passerelle de la Pie, nous voyons arriver le groupe de randonneuses que nous avions croisées sur l’île et qui ont eu la patience d’attendre la navette.
Nous poursuivons notre chemin tout au bord de l’eau et guettons un endroit confortable pour pique-niquer mais les randonneuses qui nous avaient doublées ont été les premières à prendre des tables bien exposées !
Nous ne nous décourageons pas et en trouvons un peu plus loin en plein soleil.
Le café pris, bien accompagné des délicieux gâteaux de Claudette et de Marie, nous reprenons notre chemin.
Parvenues à Joinville le Pont, la question se pose de poursuivre notre route et de traverser le bois de Vincennes.
Avec nos 19 kilomètres dans les jambes, le moment d’hésitation n’est pas long et nous regagnons la gare du RER, contentes d’avoir profité de cette très belle journée ensoleillée.
Texte : Geneviève Villeroil
Photos : Claude David et Huguette Latry
