Randonnée dans la forêt de Marly – mardi 3 octobre 2023

Nous sommes 9 randonneuses ce mardi 3 octobre à la gare St Lazare.
Un agent de la SNCF nous aborde et très aimablement engage la conversation avec nous.

Nous nous inquiétons des retardataires et faisons le compte. Nous entendant évoquer le prénom de Marie-Thérèse, il nous demande si nous savons ce que font les Thérèse ???
Devant notre air ébahi, il nous apprend que les « Thérèse » se donnent rendez-vous à la gare le jour
de leur fête pour se rendre à Lisieux…
Nous nous installons à l’arrière du train lorsque nous apercevons Anne passer comme une flèche sur le
quai, l’agent l’ayant prise pour Marie-Thérèse lui a dit qu’elle était attendue ! Evidemment, Anne ne
comprend pas l’intérêt que lui porte cet agent !…
Le ciel est très chargé et les gouttes d’eau sur les vitres témoignent de l’intensité de la pluie.
Sitôt descendues à Saint-Nom-la-Bretèche, terminus situé au milieu de nulle part, à la lisière de la forêt de
Marly, nous nous réfugions sous un semblant d’auvent pour enfiler nos capes et nous mettons
courageusement en route. Nous pénétrons dans ce beau massif forestier qui communique avec la forêt
de Saint-Germain par la plaine de Chambourcy.
Heureusement la pluie se calme assez rapidement.

   

Montées et descentes se succèdent. Ancien domaine de chasse des rois de France, Marly est entaillée dans toute sa longueur par l’autoroute de Normandie ce qui limite les points de passage pour se rendre dans la partie sud de la forêt.
Ce massif est composé presque exclusivement de feuillus où chênes et châtaigniers dominent.
Marly a souffert de la tempête de 1999, puis de la sécheresse de 2003, qui ont provoqué un dépérissement des arbres. Un renouvellement important a été engagé qui se traduit par des coupes et des ouvertures dans les parcelles ce qui chagrine Nadine.
La pause pique-nique sous le soleil est la bienvenue. Nous repartons sitôt le café avalé pour ne pas nous refroidir mais voici que subitement le ciel se décharge à nouveau.


Brève mais intense, l’averse nous incite à modifier nos projets. Nous allons donc nous contenter de la partie nord de la forêt. Nous passons par la Croix Saint Michel, érigée en 1714 sur l’emplacement de l’ancienne chapelle de Saint-Michel de Cheveaudeau, dressée sur une butte.


Nous avons une belle vue, l’étendue verdoie sous… le soleil !


Nous croisons des cueilleurs de champignons, et sans s’éloigner des chemins, la récolte s’avère très bonne
pour Claude et Marie-Thérèse.


Nous reprenons le train, nos chaussures alourdies d’une bonne gadoue.

On papote : Marie-Thérèse nous raconte son face à face avec une laie et son marcassin le long du mur d’enceinte de la forêt !
Nous revenons « à la ville » contentes de cette belle journée au grand air.

Texte : Geneviève Villeroil

Photos : Claude David