Promenade « La coulée verte René Dumont » – Mardi 12 mars 2024

Ce mardi le temps est maussade et il pleut… Mais treize « promeneuses » motivées, équipées de parapluies et de capes de pluie sont au rendez-vous place de la Bastille et n’ont pas perdu leur sourire.

Avant d’emprunter le Viaduc des Arts, nous faisons un détour par le jardin du port de l’Arsenal.

Nous descendons une allée pavée jusqu’à une statue en bronze “Diane” de Henry Arnold qui représente une baigneuse accroupie.

A la sortie du jardin, nous traversons à nouveau le boulevard de la Bastille que nous remontons jusqu’à l’angle de la rue Jules César. À cet endroit, un immeuble abrite le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) devant le bâtiment une œuvre du sculpteur français Emile Gilioli portant le titre de “ Créature de l’eau” attire notre regard.

Nous poursuivons notre chemin avenue Daumesnil pour rejoindre un escalier qui monte au départ de la Coulée Verte René Dumont. Elle est longue de 4,7 km, établie sur la plate-forme de l’ancienne voie ferrée qui reliait la Gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l’Etang.

Créée en 1988 par Philippe Mathieux et Jacques Vergely, la promenade plantée devient par la suite la Coulée Verte en hommage à l’agronome et écologiste René Dumont.

Les arcades du Viaduc des Arts ont été aménagées par l’architecte Patrick Berger pour accueillir des artisans d’art sous chaque voute.

Nous entamons notre balade en passant sous une pergola, il est un peu tôt pour profiter des plantes grimpantes et des rosiers mais quelques arbres sont déjà en fleurs.

Compte tenu de la météo nous croisons peu de promeneurs et nous flânons parapluies déployés dans l’allée centrale bordée d’arbustes et des premières fleurs printanières (narcisses, crocus, jonquilles).

Tout du long du parcours, nous découvrons des œuvres du Street Art qui ont investi les lieux.

En enjambant l’avenue Ledru-Rollin par un pont métallique, nous dépassons l’église Saint-Antoine. Nous prenons le temps d’observer les éléments d’architecture de certains immeubles car nous surplombons la ville à environ sept mètres au-dessus des rues.

Curieuse façade d’un immeuble imaginé par l’architecte Manuel Nuñez Yanowsky qui comporte, au niveau du toit, un alignement de 13 sculptures copiant “l’Esclave mourant “ de Michel Ange dont l’original est conservé au Musée du Louvre. Au rez-de-chaussée se trouve le commissariat du 12ème arrondissement.

Le viaduc se termine à la hauteur de la rue de Ra mbouillet et nous empruntons la passerelle piétonne traversant un immeuble qui nous donne l’impression d’un gâteau coupé en deux.

Avant de pénétrer dans le jardin de Reuilly, nous observons sur la place un cadran solaire horizontal réalisé par Régine et Jean-Loup Doucet.

Nous pénétrons dans le jardin de Reuilly par le portillon car la passerelle André Léo qui surplombe la pelouse de 4200 m2 est fermée pour travaux et limite la promenade.

André Léo est le pseudonyme de Victoire Léodile Bera, romancière, journaliste, féministe sous la Commune de Paris.

Nous suivons une allée bordée de statues rend hommage à la femme : Amazone de Georges Chauvel (1), la Danse de Charles Malfray (2), un Nu féminin de Raymond Delamarre (3).

1                                                               2                                                              3

Plus loin en contrebas, une fontaine distribue gratuitement de l’eau plate ou pétillante.

A la sortie du jardin, nous poursuivons notre chemin dans le prolongement de la passerelle puis nous empruntons successivement trois tunnels décorés qui nous permettent de nous abriter quelques minutes.

 

Nous débouchons sur une placette ornée d’une surprenante œuvre : la Sculpture Musicale de A. Zuber.

Nous quittons la Coulée Verte par une allée piétonne pour nous diriger vers le square Charles Péguy qui termine notre balade et pour nous rapprocher de l’avenue Daumesnil.

La pluie a cessé… Mais après l’effort, le réconfort et nous entrons “Chez ma belle-mère” pour nous offrir une douceur.

Texte et photos : Joëlle Egret et M-Thérèse Labrousse