Randonnée dans la forêt de Meudon – Lundi 8 avril 2024

Une nouvelle fois, le temps est incertain mais nous faisons le pari d’une journée sans trop de pluie.
Onze randonneuses se retrouvent sur le quai de la gare de Chaville après un court trajet à destination de la forêt de Meudon, la plus proche de Paris.
Nous remontons la route des Huit Bouteilles qui longe le cimetière et traversons l’espace d’accrobranche qui, à cette heure matinale, n’est pas encore fréquenté.
Nous enchaînons avec la route de la Morte Bouteille jusqu’à l’étang de l’Ursine que nous contournons avant de nous enfoncer plus profondément dans la forêt sur des chemins un peu boueux…


Parvenues à l’étang des écrevisses, nous bifurquons vers l’ouest pour atteindre la seule passerelle enjambant la voie rapide et reliant l’autre partie de la forêt.
Nous retrouvons le calme et gagnons tout d’abord l’étang de Meudon où un fier héron cendré ne se lasse pas de se faire photographier par Claude puis nous enjambons le petit canal reliant l’étang de Meudon à celui de Villebon par un élégant petit pont de pierre.


Vers midi et demi, le soleil est présent et nous décidons de pique-niquer au bord de l’eau.


Au dessert, le gâteau moelleux confectionné par Claudette fait l’unanimité.
Avant de repartir, un bruit dans les branches nous intrigue. Marie-Thérèse nous apprend qu’il s’agit du « pic
épeiche » qui, avec son bec puissant, attaque les écorces des arbres pour se nourrir d’insectes, fourmis et larves.


A un carrefour, nous hésitons sur le chemin à prendre mais la Tour Hertzienne de Meudon culminant à 270 mètres est un bon point de repère.


Première grande tour hertzienne réalisée en France au début des années 1950, elle est qualifiée à l’époque de chandelle digne du Père Ubu ! Avec l’essor du numérique et des nouvelles technologies la tour est utilisée à présent comme relais de télécommunications.
Nous revenons à notre point de départ et retrouvons l’accrobranche envahi à cette heure par de jeunes enfants qui s’en donnent à cœur joie en ce début de vacances scolaires.
Nous reprenons le train toujours sous le soleil mais malgré la température en hausse, nous n’osons pas trop ôter les différentes couches de vêtements que nous avons eu la précaution de superposer ce matin.
Nous sommes toujours en avril et prudentes, nous avons appliqué le dicton !

Texte : Geneviève – Photos : Claude