Randonnée de Saint-Cloud à Rueil-Malmaison – Jeudi 17 février 2022

Bureaux de l'OCDE à Boulogne

Après les prémices de la tempête Eunice pendant la nuit, le ciel est dégagé ce matin et un rayon de soleil nous accueille lorsque nous nous retrouvons au pont de Saint-Cloud à la sortie du tram. Derrière nous, les coupoles bleues des bureaux de l’OCDE, à Boulogne, brillent sous le soleil.


Nous sommes huit,  pressés de ne plus entendre le bruit assourdissant du trafic routier et rejoignons le calme du parc de Saint-Cloud.
Nous prenons la direction de la grande cascade, œuvre maîtresse du parc, témoin des somptueuses fêtes données au château par son propriétaire, Monsieur, frère du roi Louis XIV.


Hélas, le château est bombardé lors des affrontements opposant les soldats français basés au Mont-Valérien et les soldats prussiens occupant le domaine de Saint-Cloud. Les ruines sont démolies en 1891.
Il nous faut emprunter une allée qui monte pour gagner le Rond de la Balustrade, également appelé « La Lanterne », offrant un large point de vue sur Boulogne, la Seine et Paris, moins net par temps un peu couvert comme c’est le cas pour le moment.

La Seine Musicale (à droite)
Le nom de Lanterne vient d’un petit édifice que Napoléon 1er fit transporter à Saint-Cloud surmonté d’une sorte de phare. Lorsque l’empereur était présent au château, une lanterne était allumée pour informer les Parisiens de sa présence.
Au bout du parc, nous arrivons à la bien nommée commune de Marnes-la-Coquette en passant par la «Porte Blanche » vaste et lourde porte de bois peinte en blanc ouvrant majestueusement l’accès au cœur du village bordé de maisons pleines de charme.


Nous faisons notre choix mais concluons que nous nous ennuierions dans cet endroit « trop » calme.
Repère dans notre randonnée, la statue de Pasteur érigée au milieu de la place marque la présence du père de la vaccination qui a travaillé et est mort ici.


Après être passés sous l’autoroute de l’Ouest par un tunnel, notre randonnée nous mène au Mémorial de l’Escadrille La Fayette édifié en mémoire des pilotes américains volontaires qui donnèrent leur vie durant la Première Guerre Mondiale avant l’entrée en guerre des Etats-Unis.

           
Le Mémorial sonne les 12 coups de midi. Nous songeons à pique-niquer dans cet endroit où des bancs peuvent nous accueillir mais nous préférons appliquer le sage adage de Lucienne selon lequel il vaut mieux effectuer la plus grande partie de la randonnée avant le déjeuner.
Nous poursuivons donc notre chemin en direction de la forêt de la Malmaison.
Joséphine de Beauharnais qui appréciait les lieux, acheta tout d’abord le château du même nom tout proche en 1799, avant d’acquérir ses alentours. Le domaine est riche de chênes, châtaigniers, hêtres, d’une petite faune sauvage et agrémentée d’un étang du nom du bois de Saint Cucufa.

 
Dans un décor encore hivernal, nous découvrons avec plaisir les premières jonquilles et primevères.
A 13 heures, nous parvenons au bord de l’étang et faisons notre pause déjeuner devant les canards. Le lieu est un rendez-vous important des chiens et de leurs maîtres mais nous n’apprécions guère que les «meilleurs amis de l’homme » s’approchent tout près de nous pour renifler notre pique-nique ou s’ébrouer à la sortie de leur bain dans l’étang!

   
Le café et le chocolat dégustés, nous ne tardons pas à remettre notre sac à dos pour ne pas nous refroidir.
A la sortie du bois, nous empruntons la passerelle des Gallicourts, longue d’une centaine de mètres qui surplombe la route départementale 913 et permet de rallier les berges de la Seine depuis la forêt de la Malmaison à l’abri des voitures.

 
Nous reprenons le RER à Rueil-Malmaison et arrivons à Paris où nous sommes accueillis par le très «convivial» message d’annonce de la RATP «chers voyageurs, demain les lignes seront fermées….» ce qui n’est pas de bon augure pour les organisatrices de la sortie du lendemain !
Mais demain sera un autre jour…
Texte : Geneviève
Photos : Christiane

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